CAN/CSA-Z662-11
1 Domaine d’application
1.1
Cette norme traite de la conception, de la construction, de l’exploitation et de l’entretien des réseaux de
canalisations des industries gazière et pétrolière qui transportent :
a) les hydrocarbures liquides, y compris le pétrole brut, les fluides multiphasiques, les condensats, les
dérivés liquides du pétrole et du gaz naturel et les gaz de pétrole liquéfiés ;
b) les eaux de gisement ;
c) la vapeur utilisée pour la mise en valeur de champs pétroliers ;
d) le dioxyde de carbone utilisé pour la récupération assistée du pétrole ; ou
e) le gaz.
Note : Les concepteurs devraient noter que cette norme peut ne pas convenir à des gaz autres que le gaz naturel,
le gaz manufacturé ou le gaz naturel synthétique.
1.2
Le domaine d’application de cette norme, illustré par les figures 1.1 et 1.2, comprend ce qui suit :
a) pour l’industrie pétrolière, les tuyauteries et l’appareillage des canalisations extracôtières, des
canalisations terrestres, des parcs de stockage, des stations de pompage, des postes de détente et des
postes de comptage ;
b) les postes de pompage des canalisations de pétrole, les parcs de stockage et les terminaux de
canalisations ;
c) les récipients de stockage de type tubulaire ;
d) pour les réseaux de canalisations de dioxyde de carbone, les tuyauteries des canalisations terrestres,
les postes de détente et les postes de comptage ;
e) pour l’industrie gazière, les tuyauteries des canalisations extracôtières, des canalisations terrestres, des
postes de compression, des postes de comptage et des postes de détente ;
f) les postes de compression ; et
g) les canalisations utilisées pour le stockage du gaz, les récipients de stockage du gaz du type bouteilles
ou tubulaires.
1.3
Cette norme ne s’applique pas :
a) aux tuyauteries dont la température de métal est inférieure à –70 °C ;
b) aux tuyauteries (à l’exclusion de celles des réseaux de vapeur utilisées pour la mise en valeur d’un
champ pétrolier) dont la température de métal est supérieure à 230 °C ;
c) à la tuyauterie de gaz en aval de la sortie de l’installation du compteur de l’abonné (visée par
la CAN/CSA-B149.1) ;
d) aux canalisations des usines de dégazolinage, aux usines de traitement du gaz (sauf les canalisations
principales de gaz des installations de déshydratation et toutes les autres installations de traitement
faisant partie d’un réseau de canalisations de gaz), aux usines de fabrication du gaz, aux
établissements industriels et aux mines ;
e) aux raffineries de pétrole, aux terminaux autres que ceux des canalisations et aux centres de
transvasement ;
f) aux canalisations abandonnées ;
g) aux réseaux d’eau potable dans les usines ni aux tuyauteries d’eau d’appoint et d’alimentation des
chaudières ;
h) aux gaines et aux tubages ni aux tuyauteries dans les puits de gaz ou de pétrole, aux composants de
têtes de puits, aux séparateurs, aux réservoirs et autres installations de production ;
i) aux tuyauteries d’évacuation des gaz résiduels de toutes sortes fonctionnant sensiblement à la
pression atmosphérique ;
j) aux échangeurs de chaleur ;
k) aux réseaux de canalisations destinés au transport du gaz naturel liquéfié (visés par la CSA Z276) ;
l) aux réseaux de distribution de carburants liquides ;
m) aux installations de ravitaillement ou de transvasement des pétroliers ou des barges ;
n) aux installations de remplissage de gaz naturel ; et
o) au stockage des hydrocarbures dans des formations souterraines et au matériel connexe (visé par la
série CSA Z341).
1.4
Cette norme vise à établir les exigences essentielles et les normes minimales relatives à la conception, à
la construction, à l’exploitation et à l’entretien des réseaux de canalisations de pétrole et de gaz. Elle ne
constitue pas un manuel de conception et il est conseillé d’allier un bon jugement à la compétence
technique au moment de son utilisation.
Note : Dans le cas des tuyaux en acier de nuance supérieure à 555, d’autres exigences que celles prescrites dans
cette norme pourraient être nécessaires. Les points à prendre en compte sont notamment l’assemblage, les effets
du vieillissement thermique pendant l’application du revêtement, la résistance à la déformation (y compris le
cintrage à froid), les essais de pression, l’évaluation des imperfections et les réparations.
1.5
Cette norme vise l’exploitation, l’entretien et la reclassification à la hausse d’installations existantes.
Toutefois, elle ne doit pas s’appliquer rétroactivement aux ouvrages existants en ce qui a trait à la
conception, aux matériaux, à la construction et aux pressions d’exploitation établies.
1.6
À moins d’indication contraire, pour établir la conformité aux exigences, dans le cas des valeurs observées
ou calculées, on doit arrondir à l’unité la plus proche le dernier chiffre de droite des valeurs limites,
conformément à la méthode exposée dans l’ASTM E29.
1.7
Cette norme doit faire autorité dans les cas où ses exigences sont différentes des exigences de toute
publication à laquelle elle fait référence.
1.8
Cette norme ne vise pas à faire obstacle à la mise en oeuvre de nouveaux appareillages ni à la mise au point
de nouvelles pratiques, ni à prescrire la façon de traiter de telles innovations.
1.9
Dans les normes CSA, le terme «doit» indique une exigence, c’est-à-dire une prescription que l’utilisateur
doit respecter pour assurer la conformité à la norme ; «devrait» indique une recommandation ou ce qu’il
est conseillé mais non obligatoire de faire ; et «peut» indique une possibilité ou ce qu’il est permis de faire.
Les notes qui accompagnent les articles ne comprennent pas de prescriptions ni de recommandations.
Elles servent à séparer du texte les explications ou les renseignements qui ne font pas proprement partie
de la norme.
Les notes au bas des figures et des tableaux font partie de ceux-ci et peuvent être rédigées comme des
prescriptions.
Les annexes sont qualifiées de normatives (obligatoires) ou d’informatives (facultatives) pour en préciser
l’application.
SDO:
CSA
Language:
French
ICS Codes:
75.200
Status:
Withdrawn
Publish date:
2011-12-31
Standard Number:
CAN/CSA-Z662-11